Mais elle sait que rien ne sera plus pareil, plus d'interdit, fini le frisson du mensonge qui écrase l'échine et réveille l'envie malsaine où les visages se superposent, plus de doigts qu'on hume le soir en cachette en cherchant l'odeur des sexes mêlés de l'après-midi avant de les cacher sous l'oreiller, dos à son mari. Elle s’est crue perverse et habile, cruelle, manipulatrice enfin, mais ce soir, au dernier acte, le reste de la nuit va tomber sur Paris et la scène minable, rétrécie, de sa si banale histoire de cul. (p.14)
— Sylvie le Bihan
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