How many rapes occurred inside the walls of the main camp of Ravensbrück is hard to put a figure to: so many of the victims—already, as Ilse Heinrich said, half dead—did not survive long enough after the war to talk about it.

While many older Soviet women were reluctant to talk of the rape, younger survivors feel less restraint today. Nadia Vasilyeva was one of the Red Army nurses who were cornered by the Germans on the cliffs of the Crimea. Three years later in Neustrelitz, northwest of Ravensbrück, she and scores of other Red Army women were cornered again, this time by their own Soviet liberators intent on mass rape. Other women make no excuses for the Soviet rapists. ‘They were demanding payment for liberation,’ said Ilena Barsukova. ‘The Germans never raped the prisoners because we were Russian swine, but our own soldiers raped us. We were disgusted that they behaved like this. Stalin had said that no soldiers should be taken prisoner, so they felt they could treat us like dirt.’

Like the Russians, Polish survivors were also reluctant for many years to talk of Red Army rape. ‘We were terrified by our Russian liberators,’ said Krystyna Zając. ‘But we could not talk about it later because of the communists who had by then taken over in Poland.’ Nevertheless, Poles, Yugoslavs, Czechs and French survivors all left accounts of being raped as soon as they reached the Soviet lines. They talked of being ‘hunted down’, ‘captured’ or ‘cornered’ and then raped.

In her memoirs Wanda Wojtasik, one of the rabbits, says it was impossible to encounter a single Russian without being raped. As she, Krysia and their Lublin friends tried to head east towards their home, they were attacked at every turn. Sometimes the approach would begin with romantic overtures from ‘handsome men’, but these approaches soon degenerated into harassment and then rape. Wanda did not say she was raped herself, but describes episodes where soldiers pounced on friends, or attacked them in houses where they sheltered, or dragged women off behind trees, who then reappeared sobbing and screaming. ‘After a while we never accepted lifts and didn’t dare go near any villages, and when we slept someone always stood watch.

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J’ai déjà dit que la Communauté juive s’était chargée de recruter les travailleurs pour le service obligatoire afin d’épargner à la population la terreur des rafles. Chaque jour, les autorités allemandes lui communiquaient les instructions concernant le nombre d’hommes à fournir et le lieux où ceux-ci devaient se rendre. La Communauté envoyait des convocations aux personnes désignées. Ces billets indiquaient la date de la prestation et portaient l’avertissement suivant : les requis qui ne se présenteraient pas seraient signalés immédiatement à la police et sévèrement punis. Les rassemblements se faisaient à six heures du matin devant l’immeuble de la Communauté ou place Grzybow. Des chefs d’équipe permanents inscrivaient les ouvriers et les accompagnaient sur les chantiers sous la garde de soldats allemands.

En décembre 1939, une nouvelle ordonnance obligea tous les Juifs de sexe masculin, âgés de douze à soixante ans, à se faire procéder à leur enregistrement. Tout homme inscrit reçut une carte portant sa photographie et mentionnant son identité, sa profession, ses occupations. Chaque mois, il lui fallait faire timbrer cette carte au bureau de la Communauté. Celui qui exerçait un travail régulier devait, en outre, verser au moins 20 zlotys à chaque vérification de sa fiche. Grâce à cette taxe, il était plus ou moins assuré de travailler à l’intérieur de la ville. Les Juifs sans emploi étaient portés sur la liste des « bataillons de travailleurs » envoyés, en général, dans des camps, à l’extérieur de la ville ; ils subissaient là l’enfer de l’esclavage, des souffrances morales et physiques ainsi que les pires humiliations. Ces bataillons de travailleurs étaient habituellement chargés de la construction des routes, de l’élargissement et de la consolidation des berges de la Vistule. Ils travaillaient comme de véritables bagnards. Des milliers d’entre eux ne revinrent jamais.
Lorsqu’un requis n’obéissait pas à la convocation, la police arrêtait une personne de son entourage - souvent un malade ou un vieillard.

Le ghetto faisait partie intégrante du mécanisme économique de l’appareil de guerre nazi. Des Allemands, comme Tebenz, mirent sur pied dans le ghetto même de gigantesques fabriques où l’on confectionna des vêtements militaires et civils dans les étoffes d’excellente qualité volées par les Allemands dans toute la Pologne. Un Allemand de Dantzig, Shulz, qui avant la guerre traitait des affaires avec des Juifs polonais, ouvrit rue Nowolipie plusieurs ateliers où l’on travailla le cuir et la fourrure. Leszczinsky, un Polonais, monta rue Ogrodowa de vastes ateliers d’habillement. Une société commerciale composée d’Allemands, de Volksdeutschen, de Polonais et de Juifs entreprit la fabrication d’articles de brosserie. La matière première fut fournie par les autorités allemandes. La production était utilisée généralement pour les besoins militaires et, peut-être, en partie, pour satisfaire la demande de milieux privés ayant quelque attache avec l’armée. Dans ces usines ne travaillèrent que des Juifs du ghetto. Leur nombre atteignit plusieurs dizaines de milliers. Chez Tebenz les effectifs, au début de 1943, dépassèrent quinze mille ouvriers. Leur salaire était infime. Chaque ouvrier avait droit à deux litres de soupe par jour au prix de 60 à 70 groschen ; sa condition était celle d’un esclave.
Bernard Goldstein
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